La consultation menée aujourd’hui par le ministère sur le projet de socle commun de connaissance et de culture, imposé par la loi de refondation, est l’aboutissement de deux années de discussions et de débats sur lesquels les personnels ont eu peu de prise directe, en dehors de leur représentation syndicale. La difficulté de s’approprier dans un temps aussi court un texte aussi dense peut décourager. Le scepticisme sur la volonté ministérielle de tenir compte des résultats de la consultation est légitime. Pourtant, nous pensons utile et nécessaire d’être, sans naïveté, acteurs de cette discussion.