Les opérations de carte scolaire dans le premier degré viennent de s’achever avec des mobilisations qui se sont poursuivies bien après la rentrée pour dénoncer les choix de fermer des classes. Au même moment, le projet de budget entérine la suppression de 1 117 postes dans le primaire pour la rentrée 2023 alors que la baisse démographique aurait pu être l'occasion de conserver les postes pour permettre de meilleures conditions d’enseignement et donc d’apprentissage. C’est dire si l’engagement du président de la République à faire de l’éducation la priorité du quinquennat a déjà du plomb dans l’aile