Par ailleurs, la problématique des SEGPA prend une tournure de plus en plus inquiétante.

En effet, dans toute l’académie, les SEGPA perdent des heures sur décision du Recteur : 6 heures par SEGPA simple, 12 en cas de SEGPA double.

Face à cette situation, la réponse de l’administration est en substance : faites preuve d’innovation pédagogique, arrangez-vous avec le collège pour mieux inclure et/ou récupérer des moyens.

Autrement dit, nous assistons à une nouvelle suppression de moyens pour les élèves qui en ont le plus besoin et à une attaque contre la structure SEGPA appelée à se fondre dans une vaste inclusion « au rabais ».

Nous devons défendre avec force la structure SEGPA ainsi que la professionnalité des collègues qui y travaillent.

Le sujet est d’importance et mérite une action préparée et réussie ayant possiblement des suites.

Bien sûr, le vote négatif sur la DGH dans les CA s’impose en liaison avec les parents d’élèves. De même des audiences en urgence auprès des DSDEN sont nécessaires. Mais il est également nécessaire d’organiser une journée intersyndicale segpa et collèges en faisant le lien entre tous les collègues, en ayant le temps d’informer largement et en travaillant à réunir tous les départements de l’Académie.

Certains collègues rejoindront le rassemblement devant le Rectorat qui a lieu mercredi 5 février à l’appel de l’intersyndicale de la Haute-Garonne sur les E3C et les moyens de rentrée.

La FSU propose aux intersyndicales départementales et à l’intersyndicale académique d’appeler à un rassemblement spécifique SEGPA le mercredi 26 février devant le Rectorat de Toulouse pour la défense des SEGPA et des dotations suffisantes pour les collèges, assorti d’une demande d’audience spécifique.

Action SEGPA le mercredi 26 février 2020, devant le rectorat de Toulouse