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Contrairement à ce que propage le gouvernement, les cheminots ne sont pas responsables de la dette de 55 milliards d’euros qui est essentiellement due aux orientations des 30 dernières années au profit du développement exclusif du TGV.
Ce projet de contre rĂ©forme ne rĂ©pond pas non plus aux impĂ©ratifs d’amĂ©nagement du territoire en remettant en cause l’avenir des « petites lignes ». DĂ©jĂ , depuis plusieurs annĂ©es, la SNCF a ralenti, parfois stoppĂ©, les investissements nĂ©cessaires Ă l’entretien et aux travaux sur ces lignes. Le gouvernement prĂ©sente cette rĂ©forme sous couvert de nĂ©cessitĂ© de modernisation. Les mĂŞmes promesses d’investissements et de dĂ©veloppement avaient Ă©tĂ© faites pour le Fret SNCF ouvert Ă la concurrence il y a plus de 10 ans. Or, aujourd’hui le constat est que le transport Fret a Ă©tĂ© fortement rĂ©duit, relĂ©guant aux oubliettes l’amĂ©lioration du trafic routier et la rĂ©duction de l’empreinte Ă©cologique.
Au même titre que les fonctionnaires possèdent un statut qui permet l’égalité de traitement et d’accès au service public par tou.te.s les citoyen.ne.s, le statut des cheminots et celui de la SNCF (entreprise publique) permettent de ne pas soumettre la sécurité des voyageurs aux seules injonctions du profit économique.
Pour toutes ces raisons la FSU tient à témoigner de sa solidarité pour les agent.e.s de la SNCF en lutte. Elle considère que l’avenir des transports ferroviaires devrait faire l’objet d’un grand débat public.
Solidarité avec les cheminot.es grévistes :
Vous pouvez aider les cheminot.es dans leur lutte. Une caisse de grève est disponible en ligne pour leur apporter notre soutien financier et moral :
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