Les constats de l’administration :
Cette année scolaire 284 PE travaillent à temps partiel, soit 18% des PE contre 12% dans l’académie.
Pour l’année scolaire qui vient 329 PE demandent à travailler à temps partiel dont 238 en renouvellement et 91 nouvelles demandes.
L’objectif de la DASEN est d’avoir globalement plus de personnels sur le terrain pour augmenter le nombre de titulaires remplaçants afin de mieux faire face aux besoins de remplacement de congés maladie et relancer la formation continue.
Les propositions de la DASEN :
- Pour les 228 PE qui demandent le renouvellement de leur temps partiel sans changement de quotité l’accord sera donné dans le cadre des 3 ans renouvelables
- Pour les 10 PE qui demandent le renouvellement de leur temps partiel avec changement de quotité, ils/elles seront convoqués par leur IEN pour étudier leur cas. S’il y a refus d’accorder le temps partiel dans la nouvelle quotité demandée, l’accord reste pour une continuité dans l’ancienne quotité.
- Pour les 91 PE qui demandent un temps partiel et qui travaillent cette année à plein temps :
- 51 sont des temps partiels de droit qui seront accordé
- 40 ne sont pas des temps partiels de droit. Les PE seront convoquĂ©s par leur IEN pour expliciter leur nĂ©cessitĂ© de travailler Ă temps partiel l’an prochain. Certaines demandes pourraient ĂŞtre refusĂ©es mais les critères de refus ou d’acceptation ne nous ont pas Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s et ne semblent pas dĂ©finis par l’administration.
- La déclaration à 50% pour les PE qui travaillent près de 50% du temps en fonction des horaires de leur écoles sera maintenue pour qu’ils/elles puissent bénéficier des prestations CAF.
La position du SNUipp-FSU :
- C’est une dégradation supplémentaire des conditions de vie et de travail qui se profile.
- La suppression des temps partiels va provoquer une hausse du nombre d’arrêts maladie. Les collègues qui ont charge de famille, qui débutent et qui habitent loin de leur affectation ne supporteront pas ces conditions.
- Ce sont donc les conditions de travail de tout-es les collègues qui vont être affectées par des congés maladie encore plus nombreux et toujours pas remplacés.
- Au moment oĂą 5 millions de personnes sont au chĂ´mage il est scandaleux d’obliger des fonctionnaires Ă travailler plus, plutĂ´t que d’augmenter les recrutements au concours.
- Les PE à temps partiel ne sont payé-es que pour le temps de travail effectué, l’argent existe donc pour embaucher. Il n’y a que la volonté de limiter le nombre de fonctionnaires qui prévaut.
Les 3 organisations syndicales, SNUIPP-FSU, SE UNSA et SNUDI FO se réuniront dès jeudi 7 mai pour envisager une riposte unitaire à cette nouvelle dégradation de nos conditions de travail.