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Cette année encore, l’offre de formation continue reste largement insuffisante. Nous avons dressé dans notre motion (voir pièce jointe) un état des lieux désastreux de la formation continue et initiale, dénonçant l’imbrication entre formation continue et formation initiale (remplacement par des Professeurs des Écoles stagiaires (PES) ou des étudiantEs de Master2) qui ne permet de satisfaire aucune des exigences de l’une comme de l’autre, pointant la place dérisoire réservée aux stages à candidature individuelle (seul vrai choix pour les collègues) en regard des stages à public désigné, revendiquant une toute autre formation initiale pour les nouveaux collègues. La dégradation de l’offre depuis plusieurs années explique certainement en grande partie le peu de candidatEs en général : de nombreuses sessions de stages vont être réouvertes afin de permettre à tous les PES et Master2 d’effectuer leurs stages en responsabilité.
A noter que la CAPD n’aura pas réussi à valider complètement les listes de candidatEs retenuEs aux stages, malgré 2 heures de travaux, précédées la veille de 2h30 de préparation en groupe de travail. Des candidatEs ayant postulé pour plusieurs stages risquent en effet d’être retenuEs pour des stages qui se chevauchent. La vérification, trop longue pour être faite en CAPD, sera réalisée prochainement par l’administration, et les collègues seront alors informés des résultats définitifs (à priori consultables sur GAIA).
Le SNUipp-FSU a une nouvelle fois interpellé le DASEN sur la décision de revenir sur l’implantation de 4 postes d’aides administratives dans 5 écoles, décision qui revêt selon nous un caractère discriminatoire (voir motion en pièce jointe).
Le DASEN a pris la défense du proviseur du lycée employeur, mettant en avant son dévouement et sa loyauté. Le DASEN justifie sa décision par les jugements qui ont été rendus pour les premiers recours et qui s’appuient selon lui sur la reconduction successive de plusieurs contrats à durée déterminée (CAE, CAV ou CUI). Les jugements considéreraient ces reconductions comme illégales ce qui entraîne la requalification des contrats en CDI, et ouvre droit à des indemnités de licenciement entre autres. Ce serait donc pour éviter des nouvelles déconvenues de ce type que le DASEN aurait pris la décision de retirer les postes sur des écoles où des contrats de ce type avaient déjà été signés.
Ces arguments sont irrecevables :
Tout ceci ressemble donc bien à ce que nous avons dénoncé dès le départ : une discrimination tout simplement inacceptable !
Les journées de pré-rentrée ne peuvent pas être déduites des heures de concertation ou d’animations pédagogiques. C’est ce que le DASEN affirme avoir répondu au SNUDI-FO dans son courrier de réponse, contrairement à ce qu’écrivait le syndicat dans un de ses mails du mois de septembre.
D’un point de vue réglementaire, nous avons trouvé une jurisprudence de 2005 du Conseil d’État qui confirme le caractère obligatoire des journées de pré-rentrée à partir du moment où elles sont mentionnées dans l’arrêté qui établit le calendrier scolaire. Cette jurisprudence déboutait le SNUDI-FO sur cette question et confirmait le retrait sur salaire d’un enseignant du 2nd degré qui n’avait pas effectué une des journées de pré-rentrée.
Le SNUipp-FSU a demandé un point sur cette question alors que la prime a été versée sur le salaire d’août sans concertation préalable au niveau départemental. La prime d’un montant total de 34 279 € pour le département a été versée suivant 5 « paliers » :
Position du SNUipp-FSU :
Nous avons rappelé notre opposition à toute forme de prime qui conduit inévitablement à des différences de rémunérations arbitraires. A minima, les déléguéEs du personnel auraient dû être informéEs de cette répartition, et nous aurions exigé que cette prime soient distribuées équitablement entre tous les collègues travaillant en ECLAIR. Nous avons également évoqué les écoles classées en RRS, ou même certaines hors de toute classification qui parfois vivent des situations difficiles comparables à celles des écoles en ECLAIR et dont les collègues peuvent nourrir un sentiment d’injustice. Nous avons rappelé que la question du pouvoir d’achat ne pouvait être réglée que par des mesures générales qui concernent tous les collègues, notamment l’arrêt du gel et l’augmentation du point d’indice. Les collègues ne demandent pas de primes mais avant tout de meilleures conditions de travail et davantage de moyens pour l’Ecole : RASED, postes classes, remplaçantEs, personnels formés pour l’accompagnement des élèves en situation de handicap et embauchés sur des emplois pérennes.
Rappel : dans le cas d’une affection de longue durée, le jour de carence ne s’applique qu’une fois initialement. Dans le cas d’hospitalisations régulières liées à une affection de ce type, il faut remplir des demandes d’autorisation d’absence et non des imprimés de congé maladie.
Position du SNUipp-FSU :
Nous demandons la suppression du jour de carence, qui fait payer les salariés du seul fait qu’ils soient malades.
Rattrapage des 2 jours des vacances d’automne :
Journée de solidarité : mercredi 3 juillet
Reconduction de la formule adoptée l’an dernier proposée par les organisations syndicales et acceptée par le DASEN, ce qui permet aux collègues nommés en 1ère et surtout en 2ème phase du mouvement de prendre contact et de commencer à travailler sur leur nouvelle école
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